Première diffusion le 19 février 2001 |
4è
mise à jour 12/12/2002
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Les
hommes de guerre
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A l'origine: les charges curiales et le service du roi Les informations vérifiées indiquent que, dans la seconde moitié du XVIe, d'Escars (Gâtine Parthenaise), et leur homonyme Pérusse d'Escars (noblesse du Limousin), occupaient des charges curiales auprès de Henri III. Les raisons de ces états différent entre les deux patronymes. Ainsi, on relève que François de Pérusse d'Escars compagnon du Dauphin Henri II, fut banni de la Cour en 1546 lorsque François 1er entra en conflit avec son fils, lequel pressé de régner avait distribué du vivant de son père les grands offices. La mort de François de Pérusse d'Escars fera obstacle à sa course vers le pouvoir. Cependant on trouve Jean de Pérusse d'escars, comte de la Vauguyon, dans l'entourage du futur Henri III en 1572. Notamment au premier siège de la Rochelle, lors de la IVe guerre de religion, où il donnait conseil et assurait le tour de garde dans les tranchées. Sa fille Diane d'Escars épousera Saint Mégrin, un favori du Roi qui avait tué son mari Charles comte de Maure en duel le 27/01/1575. A la même époque on trouve à la cour en 1570 François Esquart échanson ordinaire du roi Charles IX, aux gages de 400 à 800 livres, puis en 1583 Jacques Escars gentilhomme ordinaire de Henri III. A cette date on dénombrait 380 gentilshommes ordinaires occupant cette charge dans laquelle ils servaient par quartier, c'est à dire à tour de rôle un trimestre dans l'année pour des gages rétribués 600 livres. Henri III avait ainsi mis en place une politique fondée sur la clientèle, qui lui donnait un lien direct avec la noblesse seconde de province, afin de contrer la clientèle provinciale des grandes familles (notamment Les Lorrains à savoir les Guise)."La faveur du Roi" Mignons et Courtisans de Nicolas Le Roux éditions Champ Vallon (www.champ-vallon.com) diffusion PUF 2001. Une spécialisation de métier : l'artillerie Les actes des registres paroissiaux, consultés pour la réalisation de ce site, énoncent des qualités et des charges militaires détenues par les d'Escars, et notamment au XVIIIe, la carrière des armes dans laquelle cette famille s'était spécialisée : l'artillerie. Ainsi, à côté des titres relatifs aux noms de lieux, les des Cars déclaraient les charges militaires suivantes :
Il s'agissait là du train de l'artillerie (canon, poudre, munitions etc..) géré par un système de lettre de commission (d'ou le terme de commissaire) pour la levée des moyens matériels, l'équipement. Le commissaire avait pour fonction de procéder à des "montres" ou revues d'effectifs. Les commissaires provinciaux étaient sous les ordres des lieutenants d'artillerie, qui avaient la charge d'une maîtrise d'artillerie. Le royaume étant partagé en plusieurs maîtrises. Ainsi le commissaire provincial avait la responsabilité du parc d'artillerie pour une province. A titre d'information, à Châtellerault, le parc d'artillerie à la fin du XVIe employait 2371 personnes, 316 charretiers, 1814 pionners, 1653 chevaux et les réserves de poudre étaient de 192 548 tonnes. A ce titre les des cars, à la fois lieutenant d'artillerie donc en charge d'une maîtrise, et commissaire provinciaux, occupaient de très importantes fonctions d'autorité très spécialisées, à la fois techniques et de gestion de moyens, lourdes de responsabilités. |
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Dans la seconde
moitié, et la fin du XVIIIe, on ne trouve plus de Descars détenant
des commissions ou des lieutenances d'artillerie.
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Les compagnies Descars | ||
On relève dans les registres de contrôle des troupes plusieurs compagnies Descars, c'est à dire commandées par un Descars en qualité de capitaine :
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La cavalerie | ||
La tradition de la carrière des armes reprend dans la seconde moitié du XIXe, avec Félix Marie Descars dans la cavalerie. En effet, à l'âge de 20 ans il signe un engagement volontaire au 1er régiment de lanciers le 24/11/1864, et démarre humblement au bas de l'échelle avec un premier grade de Brigadier le 18/07/1865. Sa progression sera régulière pendant 17 ans :
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