"D'azur à trois étoiles d'or"

Première diffusion 19 février 2001  
3e MAJ 12/12/2002
Chronologie historique
L'histoire des Cars résulte du dépouillement d'actes, notamment les registres paroissiaux des baptèmes, mariages et sépultures, antérieurs à 1790, ainsi que les registres des professions et sépultures des ordres religieux établis localement. Il s'agit d'une généalogie encore fragmentaire au XVIe, plus complère ensuite jusqu'au XIXe. Les XIXe et XXe siéclent restent à faire. Les actes permettent de reconstituer le tracé des itinéraires de vie : baptèmes, mariages ou professions religieuses, et sépultures. Les recherches et vérifications, engagées en février 2001, continuent pour la mise à jour de cette base de données. Claude Thébault février et Septembre2001

La plus ancienne mention écrite du patronyme est ESQUART ou encore ESCARS, ainsi que le signale Charles d'Hozier (2è Registre pages 1014 et 1016) à propos des actes produits par une famille d'alliance les Thibault de la carte datant de 1576. On remonte ainsi à François Esquart, écuyer, seigneur de Veuzé ou Vuzé. On présume qu'il était le fils de feu Gaspard Escart, écuyer seigneur de Veuzé, dont la fille Renée a épousé le 28/08/1576 Hercule Thibault de la Carte, gouverneur et lieutenant général en Poitou.

Des cachets du Registre de Malte indiquent que chacune des étoiles du blason des Des Cars se composait de 6 raies.

Les documents communiqués par la famille Compaing de la Tour Girard, et notamment les notes du généalogiste Beauchet-Filleau (Dictionnaire généalogique tome 2) situent le berceau de cette famille dans la Gâtine Parthenaise, par la possession du XVe au XVIIIe des seigneuries des Loges et des Iles.

Le dépouillement des actes ayant servi de base à la publication de ce site, correspond bien au nom de cette terre, indiqué ainsi par d'Hozier dans son registre : "Ile-Escart" et "des Loges-Escars" d'Hozier RII page 139. Au fil des actes d'autres lieux sont ensuite apparus comme nom de terre : de la Pleigne, du Pouet, de Soudun, de la Gilberdrie, des Allées des Loges, des Noyers etc...

  • Les membres de la famille Des Cars apparaissent dans les registres paroissiaux de Savigny Sous Faye (86) et de Saint Genest (86) entre 1629 et 1771.
  • Nobles d'épée, de petite et modeste origine, les premiers actes font état de la qualité d'écuyer, ensuite de celle de chevalier au XVIIIe.La maintenue de noblesse sera confirmée par plusieurs ordonnances poitevines du commissaire Barentin en 1667, pour différents fiefs dans la Vienne et les Deux Sèvres.Les carrières militaires suivent le cours normal, avec une nette spécialisation de la famille dans l'artillerie.Les distinctions apparaissent, notamment l'ordre royal et militaire de Saint Louis, ainsi que la pension qui l'accompagne.
  • Les membres de cette famille vécurent à quelques dizaines de mêtres l'un de l'autre, dans un étroit voisinage, il en est résulté dans les actes de baptème notamment la répétition des mêmes prénoms pour les garçons et les filles selon les branches.
  • Les alliances relevées dans les actes établissent une parentèle avec d'autres maisons nobles poitevines militaires et d'épée, les de Marans de Varennes, les de Sauzay, les de Goussé, les des Près de Montpezat, les Poussineau d'Abin, les Thubert de Valençay etc....
  • Les hommes de la famille des Cars respectèrent mieux leurs femmes que la plupart des autres nobles de cette province, en ce sens qu'ils eurent une progéniture "raisonnable" n'excédant guère 3 à 7 enfants au plus par lit. L'analyse des actes, à cette époque, montre que le mariage était pour la femme noble une redoutable épreuve en ce sens qu'au cours des 20 années suivantes son corps subissait chaque année les déformations de la grossesse et les risques des décès à chaque accouchement.Les actes relevés, lors des alliances, montrent que les filles Descars étaient mis à la reproduction par leurs maris (voir à cet effet les Thubert de Valençay), alors que les femmes qui épousaient des Descars enfantaient en moyenne dans les 10 années suivant le mariage à un rythme moins soutenu. Un enfant tous les 2 à 3 ans. Deux filles pour un garçon en moyenne.
  • Au milieu du XVIIIe siècle la lignée est assurée par : Jacques Charles (1717), Charles Martin 1726, Martin Félix 1723, Pierre Martin(2e) 1742, la descendance non encore retrouvée de Joseph Victor.A la Révolution, la récente publication des Cahiers de Doléances de la noblesse du Poitou, fait état d'un Descars (non prénommé) signataire au rôle des électeurs de l'ordre, en qualité de gentilhomme possédant fief dans la ville de Poitiers.
  • Les filles nouèrent pour les unes des alliances, pour les autres la profession de religieuse marqua l'extinction du nom.On retrouve encore vivantes à la révolution en 1789 : Louise Marguerite 51 ans et Marguerite Julie 45 ans. Ces religieuses sont chassées de leur communauté de Lencloître en 1792, en application de la la loi des 13 et 19 février 1790, ayant abrogé les voeux monastiques. Afin de les retrouver des pistes de recherches sont actuellement explorées. On sait déjà qu'elles ne réapparaissent plus à la refondation de l'ordre des Dames Fontevristes, treize ans plus tard, à Chemillé en 1805 (diocèse d'Angers).Les recherches d'actes concernant Marguerite Louise Anne, ainsi que les Des CARS de Saint Maixent et du département 79 pour la période couvrant les XIXe et le XXe siècles se poursuivent aussi.

Certaines données du Généalogiste Beauchet-Filleau ont été contredites par l'existence d'actes de la fin du XVIIIe retrouvés pour la publication de ce site.Notamment Pierre Martin, 2ième du nom, présumé décédé très jeune, mort en réalité à 53 ans le 6/11/1795 au Pouet. On ne peut conclure à l'extinction du patronyme.En effet, le répertoire de la localisation des Noms de famille de France indique au début du XXe la survivance du patronyme Descars dans 3 départements. Les actes reliant les descendants et ascendants restent à mettre en ligne. Enfin certaines vérifications sont en cours pour identifier la présence à Paris, sous la Terreur d'un Descars, porteur en 1793 d'une carte de sureté (carte d'identité délivrée à l'époque aux Parisiens pour circuler librement délivrée par le Comité de Surveillance).


Le patronyme Descars est encore porté actuellement par un homonyme, les Pérusse des Cars, de noblesse militaire, ayant résidé à la fin du XVIIIe au château de Monthoiron (86) de 1759 à 1784. Vous pouvez lire les notes relatives à cette famille en cliquant sur le texte bleu souligné.


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Update du 12 Septembre 2001

 
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